Scénario original et suspense garanti,
Jean-Hugues Oppel emmène ses lecteurs sur les traces
d'une vengeance sans pitié, déroutant politiques et
policiers... Mais qui est Chaton ?
Un livre à lire d'urgence. 350 pages
qui en paraissent à peine 150 !!!
René Barone - Luis Alfredo :
Pourriez-vous vous présenter rapidement aux lecteurs
de ce site (profession, âge, etc.) ?
Jean-Hugues Oppel : Oppel, Jean-Hugues, entre 40 et
50 ans, scorpion ascendant balance ; après une quinzaine
dannées passées sur les plateaux de cinéma
et de télévision à faire lopérateur
de prises de vues à divers grades entre deux bouquins,
est maintenant écrivain à plein temps pour tous
les âges (ou presque) mais 100% (sang pour sang) Polar
tendance noir.
Question traditionnelle : pourquoi écrire
?
J.-H. O. : Pour devenir riche, célèbre,
faire des voyages et rencontrer des filles. Jusquà
présent, je vous confirme
les voyages. Et puis,
écrire est un beau métier dont vous êtes
le seul distributeur de contraintes ; il y a aussi quelque
chose de jouissif à être celui qui va (espérons-le)
passionner les autres ; et cela permet de raconter ce que
minspire le monde : ce qui me fait peur, pleurer, marrer,
minterroger
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Chaton
: Trilogie Rivages/Noir
n°418
368 Pages - 2002
ISBN : 2743608811
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Pourquoi du polar ? Avez-vous écrit autre
chose ? Si oui, quoi ?
J.-H. O. : Jai commencé par
écrire ce qui me passionnait, à savoir de la science-fiction,
avec une réussite éditoriale nulle. Un ami ma
fait découvrir Manchette à la fin des années
70, et ça a été la révélation
! En retirant quelques siècles de mes récits S-F,
en remplaçant les soucoupes volantes par des bagnoles et
les répulso-lasers par des pistolets ou des revolvers, je
me suis rendu compte que jécrivais plus ou moins la
même chose en me réfugiant derrière lanticipation.
Parlons un peu roman policier. Le "polar"
c'est quoi pour vous ?
J.-H. O. : Toutes les couleurs du noir.
Un ongle qui gratte là où ça fait mal
rien de tel quune bonne saignée, vous dis-je ! Cest
un regard social, mais surtout politique : pas votez pour
moi, camarade, jai la vérité vraie révélée
; plutôt le sens grec de la racine, polis ,
les affaires de la cité (cité à prendre au
sens large du terme). Le polar, cest un prétexte :
donner du plaisir à lire sans sabrutir
et en
évitant de donner des leçons !
Vos auteurs de polars préférés
?
J.-H. O. : Conan Doyle, Simenon (Maigret),
Manchette, Klotz, Pagan, Vargas, Benson, Ellroy, Nisbet, Hillerman,
et jen passe !
Combien de temps en moyenne pour écrire
un roman ?
J.-H. O. : Ça dépend de lhistoire
plus que du nombre de pages ; de sa complexité à mettre
en place. Alors, la moyenne est large : en gros, de deux à
huit mois, en mettant les jours travaillés bout à
bout (entre, cest les courses, le ménage, la vaisselle,
le repassage, les voyages, etc. et les jours sans). Je ne
suis pas un rapide de lécriture.
Comment écrivez-vous vos romans ? en partant
sur une vague idée et en découvrant les péripéties
au fur et à mesure ou bien en suivant un schéma bien
défini que vous suivez à la lettre ?
J.-H. O. : Je sais toujours doù
je pars et où je veux arriver. Entre les deux, là
aussi cela dépend des histoires. Certaines ont (voire demandent)
un plan très développé avant écriture,
dautres ont léchine plus souple. Mais, dans un
cas comme dans lautre, il y a toujours des découvertes
à faire en cours délaboration, certaines remettant
en cause le schéma pré-établi ; alors, on recommence
!
Parmi vos romans quel est celui que vous préférez
?
J.-H. O. : Mon premier ? Mon dernier ? Mon
prochain ? Celui que je suis en train décrire ? Celui
que je nécrirai jamais ? Ambernave
pour quelques temps encore !
Dans "Ambernave" et "Six-pack" vous mettez
en scène un Serial Killer. Peut-on dire que ces personnages
vous fascinent ?
J.-H. O. : Une fois suffit, parce que je
mets à part lami Johé d Ambernave
(sil a la série, il na pas la psychopathie
consciente). Le personnage me fascine en ce quil nous renvoie
aux transgressions majeures, genre je taime, je te
mange , hors tout mobile com(et ré)préhensible
du type jalousie, vengeance, cupidité, etc. Dans Six-Pack
, cest plus les sentiments que ce type de criminel inspire
à celui qui le traque qui mintéressaient que
le criminel lui-même.
Votre tueur dans "Chaton : trilogie"
"brille" par son intelligence, à l'opposé
celui d'"Ambernave" se distingue par son manque total
de pensée. Pourtant vos deux personnages, à travers
leurs actes réfléchis ou irréfléchis,
atteignent l'inhumanité. êtes-vous aussi pessimiste
que le laisse entrevoir ces deux livres ?
J.-H. O. : Pire que ça, mais je me
soigne
Et quand il marrive dêtre optimiste,
lactualité du monde me replonge bien vite dans le noir
!
"Chaton : trilogie" nous décrit
la machination qu'un tueur élabore pour se venger de ses
anciens employeurs qui ont ordonné le meurtre de sa femme
et de ses enfants Qui dit machination dit, bien sûr, plan
méticuleusement élaboré. Pourtant le ( ?) d'un
conflit social contrecarre quelque peu ses plans. Il en va de même
avec "Ambernave" où les motivations du tueur sont
totalement aléatoires. Et le hasard veut qu'il ne tue pas
lorsqu'il faudrait qu'il tue, ce qui revêt un caractère
dramatique pour le héros. La place que vous accordez au hasard
renvoie-t-elle à votre (conception ?) de l'existence ?
J.-H. O. : Lavantage dêtre
auteur, cest quon décide du hasard ! Dans les
deux cas cités ci-dessus, il a soit une fonction utilitaire
(il me fallait bloquer Chaton en ville un certain
temps, de façon logique et en dehors de sa volonté
ou de celle de ses adversaires), soit est une manifestation de la
fatalité (Émile croit avoir compris comment fonctionne
Johé, et sest trompé). Quant à laspect
philosophique de la question
jai bien peur quune
vie où le hasard ninterviendrait jamais serait désespérante
de prévisibilité.
Dans "Chaton : trilogie" vous dénoncez
le système RPR (financement du malversations des élus...),
dans "Ambernave" vous dénoncez la misère,
le chômage et dans une certaine mesure la guerre, dans "Six-pack"
vous vous en prenez à la raison d'État... Pour vous
est-ce que "Créer ce n'est pas communiquer mais résister"
?
J.-H. O. : Houlà ! Je ne suis pas
très doué pour les formules chocs et définitives.
Et je naime pas trop les formulations exclusives genre
ou et mais
Créer, cest tout
à la fois, voilà ! Et puisque quon la joue sentence,
Lart pour lart , ce nest pas ma tasse
de thé !
"Ambernave" s'ouvre sur une sorte d'hommage
à Brel au travers d'Amsterdam... ne pensez-vous pas que "Ambernave"
est plus proche du Rotterdam de Ferré ?
J.-H. O. : Il faut toujours avouer son ignorance
: je ne connais pas le Rotterdam de Ferré ; désolé,
Léo !
Dans "Chaton : trilogie" il y a les
chats, dans "Ambernave" il y a un chien... que pensez-vous
de la célèbre tirade de W C Fields : "Un homme
qui hait les petits chiens et les enfants ne peut pas être
foncièrement mauvais" ?
J.-H. O. : Japprouve pour les enfants,
pas pour les petits chiens !
J'aimerais parler de votre style que je trouve
parfois un peu trop télégraphique, avec des phrases
sans verbe. J'ai l'impression de lire un scénario pour un
film avec quelques indications pour les décors. Est-ce par
souci d'efficacité ?
J.-H. O. : Jessaye de trouver à
chaque fois le style adéquat à lhistoire. Bon,
comme je chasse assez régulièrement sur les mêmes
terres, certaines situations brutales reviennent, et lécriture
avec, le souci principal étant de faire passer lémotion
avec le maximum dintensité.
Dans "Six-Pack" vous expédiez
le policier aux Etats-Unis et pendant ce temps l'enquête se
poursuit en France, mais vous l'occultez complètement. Quand
il revient le serial-killer a été démasqué.
Est-ce parce que cet aspect ne vous intéresse pas ou pour
vous démarquer d'un roman traditionnel afin de surprendre
le lecteur au risque de le décevoir ? Personnellement j'aurais
bien aimé suivre cette enquête ! Qu'en est-il ?
J.-H. O. : Voir plus haut - la traque du
tueur mintéressait moins que litinéraire
mental progressif du policier traqueur confronté à
ce type de psychopathie criminelle. Si jaime bien lire du
roman policier dit classique (enquête, énigme,
procédure), je ne suis pas très doué pour en
écrire : je confonds mes témoins, joublie mes
indices
Je ferai un piètre détective !
Dans "Chaton" au début "on
est du côté" de Kitten, on comprend son envie
de se venger, puis on se rend compte qu'il n'est pas aussi "gentil"
que ça, il n'hésite pas à tuer des innocents.
Le "héros" perd de son auréole. Encore une
fois pour vous démarquer au risque de décevoir le
lecteur traditionnel qui aime bien "s'identifier" au héros
?
J.-H. O. : Les salauds aussi ont une mère,
des soucis de santé, des injustices subies et quel
régal pour un auteur dessayer (de réussir ?)
de faire aimer un salaud aux lecteurs ! Le polar est un genre, donc
il est codé : auteur et lecteur connaissent ses codes ; le
lecteur sait que lauteur peut les manipuler; lauteur
sait que le lecteur sait et quel régal aussi en tant
quauteur de jouer à je sais que tu sais que
je sais que tu sais que je
!
En lisant votre bibliographie je réalise
que la partie jeunesse est loin d'être négligeable.
Qu'est-ce qui vous pousse à écrire ce genre de romans
?
J.-H. O. : Au départ, la demande dun
éditeur ensuite le plaisir que jy ai pris, et
pas seulement pour des raisons financières (les clients
jeunesse se renouvellent partiellement à chaque rentrée
scolaire et entièrement tous les 7 ans, et vous payent pour
venir les voir dans leurs établissements scolaires). Sans
vouloir rabaisser cette part de ma production, ça me fait
des vacances ! Lécriture pour la jeunesse autorise
une certaine liberté dans la menée des intrigues
ce qui ne veut pas dire que je prends mes jeunes lecteurs pour des
imbéciles ; je leur raconte presque la même chose avec
presque les mêmes mots, pour tenir compte de leur maturité
en devenir.
Quel est votre roman qui s'est le plus vendu
? Six-Pack grâce au film ?
J.-H. O. : Ippon , un ouvrage
pour la jeunesse, justement ! Une adaptation cinéma dope
les ventes, même si le film ne connaît pas un énorme
succès
suite de la réponse un peu plus loin.
Avez-vous envisagé d'écrire pour
la télé (Navarro, Julie Lescaut, etc.) ou de proposer
des scénarios originaux ? Votre "passé"
cinématographique ne vous ouvre-t-il pas des portes de ce
côté-là ?
J.-H. O. : On me la proposé
pour diverses séries, cétait même une
sorte de mode il y a quelques années, en dépit du
bon sens : les producteurs démarchaient (et le font encore
à loccasion) les auteurs polars pour leur demander
décrire tout autre chose - parce que les séries
TV sont hyper-formatées question fond (question forme aussi,
mais on pourrait faire avec) ; pour simplifier, disons que le prime-time
télévisuel est très loin des préoccupations
des auteurs noirs. Et jai comme limpression
que mon passé ciné navait rien à voir
là-dedans
Jai toujours un ou deux projets dans
la nature pour le cinéma (un pour la télévision
le drame de lunitaire solitaire !) ; vu que la production
française revient au film de genre, jai bon espoir
Maintenant des questions indiscrètes pour
lesquelles vous avez droit à des jokers : je vous les pose
car je pense que le lecteur lambda comme moi doit se les poser,
mais on n'a pas l'habitude de parler finances en France, alors quon
dit qu'aux USA ce n'est pas pareil et que les auteurs, au contraire,
étaient assez fiers d'afficher leurs succès. Mais
comme je l'ai dit il y a les jokers
J.-H. O. : Sans être américain,
je suis un mutant de la culture judéo-chrétienne qui
na aucune pudeur à parler dargent. Notons au
passage que ceux qui y répugnent en public ne sont pas les
derniers à négocier sec leurs contrats et les sous
qui vont avec. En France, argent = succès = caca voir
le vieux refrain sur le cinéma commercial opposé au
cinéma dauteur, qui sapplique aussi à
la littérature
Cest bien connu, Alfred Hitchcock
voulait le moins de spectateurs possible et les auteurs français
rêvent de ne pas vendre de livres !
Quel est le tirage de vos livres ? 5000 ? 10
000 ?
J.-H. O. : Plutôt 6-7000 en moyenne.
Le top avec Ippon cité plus haut, qui marche
sur ses 15000 depuis sa réédition de 1997 en troisième
format de collection Souris Noire (impossible de connaître
les ventes des deux précédentes). Chaton :trilogie
vient de franchir la barre des 10 000, talonné de
près par Six-Pack ; bien que le film nait
pas été exactement un carton au box-office (doux euphémisme),
il a eu un impact sur les ventes la magie du cinoche nest
pas un vain mot !
Encore plus indiscret : combien rapporte un livre
en moyenne ? Un auteur touche 10% du prix d'un livre ? 10% de 40
fr. (désolé je ne suis pas encore familier avec les
euros) cela fait 4 f. par bouquin, Soit dans les 40 000 fr. ? Je
laisse le soin aux lecteurs de faire le calcul pour savoir combien
il faut en écrire par an pour vivre correctement de sa plume,
ce qui ne doit pas être facile ?
J.-H. O. : Restons en francs, et rectifions
le pourcentage ! Les stars de lédition et les coups
médiatiques mis à part, un auteur touche 10% du prix
de vente hors taxes (retirez 5,5% du prix affiché chez votre
libraire) pour les grands formats (prix moyen :100 francs
on arrondit le gain à 10 balles, daccord ?), et 5%
pour les poches jusquà 10 000 exemplaires, 7% au-delà
Tous mes livres sont en poche ! Le plus cher me rapporte donc 2,93
francs (0,45 centime deuro) brut à chaque exemplaire
vendu merci à mes chats qui vont faire, pour la première
fois, grimper ce chiffre à 4,10 francs (0,63 centime deuro)
! Maintenant, un auteur touche des à-valoir, une somme qui
lui reste acquise quelles que soient les ventes de louvrage
et quil commence par rembourser sur lesdites ventes ; donc,
senorgueillir davoir obtenu de gras à-valoir
ne fait que retarder le moment de toucher plus. Dans le pire des
cas, un auteur poche gagnera en moyenne 25 000 francs
(le fameux à-valoir) par livre je parle ici des chiffres,
pourcentages et tarifs dusage dans le commerce éditorial
courant, ce quon pourrait qualifier de minima syndicaux ;
rien nempêche de négocier à la hausse
ou à la baisse (et poignarder les copains dans le dos). Jen
profite pour rappeler ici que lédition à compte
dauteur, si elle nest pas une arnaque au sens légal
du terme, est un attrape-couillon puisque vous assumez les coûts
de fabrication, mais partagez les gains avec de soi-disant éditeurs
qui ne distribuent généralement pas vos ouvrages :
il vous reviendra moins cher de faire imprimer votre livre à
vos frais chez un imprimeur, et de faire les marchés avec
sous le bras !
Toujours aussi indiscret : l'adaptation de Six-Pack
au ciné ça rapporte combien ?
J.-H. O. : Achats de droits, produits dérivés
(t-shirts et pots de moutarde), passages télés, ventes
à létranger, etc. se partagent 50/50 avec léditeur
durant toute la durée de la propriété littéraire
(vu le succès du film, mes héritiers ont intérêt
à ne pas trop compter sur des rentes juteuses
pour
le moment ; on a vu des films discrets devenir cultes avec le temps
!). Pour ma part, commission dintermédiaire déduite
(ça aussi ça se partage avec léditeur)
et fin de remboursement dà-valoir (voir ci-dessus),
Six-Pack ma rapporté dans les 140 000
francs bruts ; le jour où le chèque arrive, cest
champagne à tous les étages et votre banquier vous
adore mais vous noubliez pas quentre le moment
où lon envisage lachat de votre bouquin pour
le cinéma et celui où tombent les sous (ce qui veut
dire que laffaire est faite, mais le film peut très
bien rester dans un tiroir)), il sécoule en moyenne
deux à trois ans ; divisez la somme par autant de fois douze
pour obtenir votre revenu mensuel de la période
Cela
dit, je ne me plains pas, hein ? !
Merci pour toutes ces précisions. Et pour
terminer : avez-vous un autre roman en chantier ? Si oui, son thème,
son titre si ce n'est pas indiscret
J.-H. O. : Ça lest ! Superstition
: chaque fois que jai évoqué un projet en cours
ou sur le point de lêtre, il a failli ne jamais voir
le jour ! Alors
Disons que cest reparti depuis peu.
Dernière question traditionnelle : quelle
question ai-je oublié de vous poser ?
J.-H. O. : Et Dieu dans tout ça ?
(Réponse : connais pas !)
Luis Alfredo - René
Barone
Le résumé :
Dix cadavres, dont un sans mains ni tête, sont retrouvés
dans un pavillon de banlieux anonyme. Vu leurs armes, et surtout
le laboratoire de chimiste découvert à la cave, tout
porte à croire qu'il s'agit d'un classique règlement
de compte entre trafiquants de drogue rivaux. Chargée de
l'enquête, la commissaire principale Valérie Valencia
va en fait mettre à jour la croisade vengeresse d"un
homme trahi, sur fond de manoeuvres politico-financières
douteuses qui remontent jusqu'au sommet de l'Etat.
Tâche difficile pour la commissaire
qui a du chien (un labrador sable) ; l'ennemi serait plutôt
chat : mystérieux, insaisissable. Et sans pitié. Pour
tous, la peur a un nom...
Source : Rivages
Ce que nous en pensons :
Scénario original qui commence par
un compte à rebours par chapitre, pour arriver au déroulement
de l'histoire. Trois parties qui semblent être éloignées
les unes des autres mais qui se retrouvent dans un final étrange.
Est-on pour "Chaton", ets-on pour
les enquêteurs ? A vous de décider...
Notre note :
En savoir plus sur Jean-Hugues Oppel:
http://membres.lycos.fr/polar/html/intOpellt.html
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