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PIERRE FORQUIN : " LE PRINTEMPS FAIT TOUJOURS UN
PEU MAL "
(Denoël 1962, Crime Club n° 40)
Un village de la vallée du Rhône vers
1960. L'hôtel local avec ses clients attitrés
: M. et Mme Martel, un vieux couple, dont l'épouse
est fort désagréable ; Mlle Dumaine, une
jeune femme d'allure maladive ; Binaze, un bonhomme
presque transparent ; Jordille, le marchand de grains,
qui ne loge pas là mais y prend ses repas ; Vincent,
l'instituteur, qui a sympathisé avec Jordille,
et qui est sensible au charme de Mlle Dumaine. Il va
même un soir dérober l'écharpe rouge
de celle-ci, afin de trouver un prétexte pour
engager la conversation. Mais les choses ne se passeront
pas du tout comme il le souhaitait.
Mme Rondoux, la pulpeuse patronne de l'hôtel,
est retrouvée étranglée alors qu'elle
revenait de la gare d'une ville voisine, tandis que
son mari allait à sa rencontre. Etranglée
avec l'écharpe rouge de Mlle Dumaine ? Impossible,
selon Vincent, puisque c'est lui qui possède
cet accessoire. Comment faire comprendre au commissaire
- sans se dénoncer - qu'il existe deux écharpes
identiques ? Rapidement, les plus absurdes rumeurs vont
courir à travers la bourgade. Même s'il
est fin saoul durant plusieurs jours, Jordille entend
ce qui se raconte : Vincent n'était-il pas l'amant
de la victime ?
Même dans sa classe, l'instituteur ne se sent
pas à l'aise devant ses élèves
aux regards accusateurs. N'exprime-t-ils pas là
le sentiment de tous les villageois, qui croient tenir
le coupable ? Jordille lui-même en est certain,
et se dit qu'un suicide de Vincent serait honorable.
Le commissaire enquêtera-t-il sur le fils disparu
du vieux couple Martel ? Pensera-t-il comme Vincent,
que quelqu'un veut du mal à Mlle Dumaine ? A-t-on
confondu la victime avec son employée et cousine
Rose, qui lui ressemble un peu ? Vincent doit-il suivre
le conseil du policier, et parler de ce rendez-vous
qu'il a avec Mlle Dumaine ? L'assassin s'y manifestera-t-il
?
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ROGER VILARD : " CHANTAGES EN CHAÎNE
"
(Fleuve Noir 1969, Spécial Police n°727)
Léon est amoureux de sa jeune et jolie voisine Olga.
Mais ce brave Léon n'est pas très beau, souffre
d'un léger handicap, et n'est pas très riche,
ni courageux. En outre, Olga a pour amant un maquereau minable,
Robert (lequel envisage de la mettre bientôt sur le
trottoir).
Cette nuit-là, Léon aura un peu de chance :
alors qu'il épie sa belle, planqué sur le toit
de leur immeuble, il surprend une autre scène. Deux
truands partagent le butin d'un coup qu'ils viennent de réussir
(en faisant une victime). Mais Charles (l'organisateur) et
Dédé (son complice) ne sont pas d'accord. Ils
finissent par s'expliquer à coups de couteau. Blessé,
Dédé s'enfuit. Il laisse Charles mourrant, lequel
s'enferme dans la pièce. Alors, Léon récupère
les billets et les brillants. Puis il s'en retourne chez lui.
Plus tard, le commissaire et son adjoint établiront
une hypothèse (banal règlement de comptes entre
truands) qui n'implique nullement Léon. Maintenant
riche, celui-ci entreprend de faire des cadeaux à Olga
pour la séduire. Pourquoi refuserait-elle ?
Robert, l'amant d'Olga, n'est pas très intelligent.
Mais il sait renifler l'argent. Il fait le rapprochement entre
le comportement de Léon et la disparition du butin
de Charles. Bientôt, il menace le jeune homme pour le
faire chanter.
Jacki est un autre maquereau que la police utilise comme indic.
Il ne dira pas au commissaire qu'il a vu plusieurs fois Charles
en compagnie d'André Horton, dit Dédé.
Il a bien compris qu'il pourra tirer partie de la situation
en faisant chanter l'intéressé.
Soigné après les coups de couteaux reçus,
Dédé n'a qu'un seul but en tête : retrouver
" son pognon ". Il repère assez vite Robert,
et il finit par comprendre le jeu de celui-ci - sans bien
savoir ce que vient faire Léon là-dedans. Supprimer
l'indic n'était sans doute pas une bonne initiative.
Quant à Léon, en résistant à Robert,
il a cru être libre de profiter du fric. Mais Dédé
n'est pas loin. Et la police ? Léon est donc en danger
: comment s'en sortira-t-il ?
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MICHEL LEBRUN : " LA PROIE DU FEU "
(1962, collection Un Mystère n° 613)
Philippe découvre un tableau chez un brocanteur.
Une uvre non signée pas tellement originale
(un paysage), mais dont il est certain de connaître
l'auteur. Ou plutôt de l'avoir connu, car il a
perdu sa trace depuis plusieurs années. Pour
retrouver ce peintre, il se lance dans une enquête
ayant peu de chance d'aboutir.
Après des investigations vouées à
l'échec, il parvient à identifier le décor
de ce tableau. Francis - son auteur - est certainement
allé sur les lieux. Peut-être se souviendra-t-on
de lui ? Non, nul ne peut lui donner de renseignements
utiles. Pourtant Philippe trouve une piste qu'il entend
exploiter : Francis avait-il pris un autre nom ?
Ce Jacques Leclerc, mari d'Odile Leclerc, c'était
sûrement Francis. Il apprend qu'il s'est tué
à l'époque dans un accident de voiture.
Philippe a besoin d'en savoir plus. Il s'arrange pour
rencontrer Odile, prise de contact assez insolite. Puis
il espère bien que son charme l'aidera à
conquérir le cur de la jeune femme.
Elle reste plutôt réticente au début.
Un peu à cause de Michel, son ami-amant, un peintre
possédant un certain talent. Sans doute aussi
parce que ses expériences masculines n'ont jamais
été une parfaite réussite. Mais
Philippe joue l'homme mûr. Cette attitude rassurante
donne confiance à odile. Elle se sent protégée.
Michel écarté, Philippe parle de mariage.
Quelques semaines à attendre, seulement le temps
de régler ses affaires du Canada d'où
il revient. Mais Odile commence à se poser des
questions : à plusieurs reprises, des inconnus
lui donnent à penser que son mari Jacques est
revenu. Impossible, puisqu'il est mort.
Cela rend Odile dépressive. Heureusement, Philippe
est là pour prendre soin d'elle. Il a même
loué une maison à la campagne, afin qu'elle
puisse maintenant se reposer. Néanmoins, Philippe
veut toujours savoir ce qu'est devenu Francis, le peintre.
Il n'a deviné qu'une partie des faits, il veut
être sûr. Mais la vérité est
parfois dangereuse
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MICHEL COUSIN
: " DES IDEES NOIRES "
(1960, collection Un Mystère n° 547)
Le docteur Alain Largier, 35 ans, est dermatologue
à Paris. Il connaît un véritable
coup de foudre quand une nouvelle patiente, Aurore Vernay,
vient le consulter. Son problème n'est que très
mineur, mais le médecin a envie de revoir la
jeune femme - qui est mariée. Son entreprise
de séduction fonctionne d'autant mieux que le
mari jaloux est en voyage. Aurore accepte de partir
en week-end avec Alain dans la Nièvre, où
celui-ci possède une propriété.
Le docteur est heureux. Peu avant d'arriver, le couple
est à deux doigts de causer un accident mortel.
Un ivrogne de la bourgade déambulait de nuit
au milieu de la route.
Le lendemain, Alain Largier apprend que cet homme -
Costes, un riche propriétaire du secteur - est
mort dans un accident cette nuit-là. Le médecin
admet publiquement avoir failli renverser Costes. Ce
qui attire l'attention de la population, puis des enquêteurs.
Le médecin préfère écarter
Aurore de cette histoire, et la fait prendre le train
pour Paris. Pour le policier Carel, Largier est le meilleur
suspect. Quelques troublants indices prouvent que sa
voiture est impliquée dans l'accident. Innocent,
Alain nie, tentant de trouver une explication. Finalement,
il juge nécessaire de contacter son avocat et
ami.
Il n'est pas immédiatement inculpé par
le juge d'instruction. Mais son avocat lui annonce une
drôle de nouvelle : Aurore affirme ne pas connaître
Alain, ne rien y comprendre. En effet, le médecin
va les voir, elle et son mari. Ce ne sont pas ceux auxquels
il a eu à faire. Qu'est-ce que çà
signifie ? Une machination contre lui ? Pourquoi ? Il
n'a pas d'ennemis. Où est donc " son "
Aurore ? Séquestrée quelque part ? Une
visite à l'usine de M.Vernay va lui apporter
un élément de réponse. Une surveillance
en taxi permettra à Alain de localiser celle
qu'il cherche. On pourra bientôt reconstituer
les faits et les motifs d'une affaire qui aurait pu
lui coûter cher
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G.MORRIS-DUMOULIN : " MODESTIE MISE A PART "
(Fleuve Noir 1964, Spécial Police n°417)
Peter Warren, le détective privé venu
des Etats-Unis, et qui se plait tellement en France
au point d'y poursuivre son activité même
si elle n'y est guère valorisée, est appelé
par Mme Brévanne pour une discrète enquête.
Il n'a pas encore rencontré sa cliente quand
il se produit un hold-up chez les Brévanne. On
s'empare des bijoux de cette femme. Comme il a un revolver
à portée de main, Peter tire sur les voleurs
s'enfuyant en voiture. Il est sûr d'en avoir touché
un ou deux. Etant donné les circonstances, il
repart (après avoir été longuement
interrogé par les flics) sans vraiment savoir
pourquoi la jeune et belle Agnès Brévanne
voulait s'offrir ses services. Il n'allait tout de même
pas la mettre dans l'embarras !
Georges Mercier, un jeune copain de Warren, est entre
la vie et la mort. Sylvie, sa séduisante sur,
en voudrait mille fois plus à Peter si elle savait
que c'est probablement lui qui a tiré sur Georges
lors du hold-up. Pour le policier borné, les
faits sont là : Georges est impliqué dans
l'affaire. Par esprit de contradiction et pour les beaux
yeux de Sylvie, le détective affirme le contraire
et prétend le prouver. Facile à dire,
chevaleresque Peter ! Mais, malgré l'appui de
Morel (un policier plus compréhensif que le premier),
il faut des preuves indéniables.
Berthe, l'employée de maison, et le secrétaire
du patron, Norbert, se sont fait doubler alors qu'ils
préparaient le même vol. La belle Agnès
Brévanne voudrait savoir qui est l'homme qui
la suit depuis plusieurs jours. Un des voleurs, blessé,
est un grand amateur de romans policiers ce qui permet
de retrouver sa trace. La nuit, les alentours de la
Bergerie ne sont pas sûrs. Certains détectives
privés, pourtant plus organisés que Warren,
sont de vraies crapules. Mais leur secrétaire
est si charmante ! Les journaux télévisés
ne devraient pas indiquer aux tueurs où est leur
victime
L'important n'est-il pas que le brave
Peter Warren démontre l'impossible innocence
de son ami Georges ? Gare aux coups !
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CLAUDE
LE NOCHER
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