Résumé :
L'image du supplice est congénitale au théâtre. Des sacrifices aztèques aux jeux du cirque romain, en passant par l'homme crucifié, jusqu'aux procès staliniens, en passant par l'Inquisition et Sade, Jean Duvignaud nous dit que l'obsession du supplice est inséparable de l'histoire européenne. Le contraire du théâtre lui paraît être la fête. Le théâtre porte en lui la peste, brise l'ordonnancement des choses en jetant sur la scène criminels, hérétiques, fous, névrosés, devant lesquels les spectateurs sont des "voyeurs".
Source : Casterman
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Prix reçu pour ce livre
"Le théâtre et après" est paru dans la collection suivante :