Résumé :
Le lecteur subit ici comme la terrible fascination d'un lieu clos, ..
s porte de sortie, sans solution ni issue, où la femme est
cr niée, condamnée à elle-même. Et ce qu'elle puise dans ce jeu
miloirs n'est pas une gratification narcissique permettant son épanouissement afin de sortir enfin, papillon brillant, de sa chrysalide, mais au contraire le reflet de son double également enfermé. N'oublions pas que, dans ces nouvelles, ce sont les hommes qui décident ; cc sont eux qui détiennent le pouvoir de choisir. S'ils restent en marge, c'est avec cette formidable revanche de pouvoir polaire ou ne pas prendre, créer ou ne pas créer, et c'est A fond ble de leurs décisions que les crimes entre femmes ont I il, t si elles dépendaient de ces témoins animés par l'Initillérence, la curiosité, ou la passion vengeresse de l'art.
Diane de Margerie
Source : Seuil