Résumé :
Un champion cycliste : "En avance sur son temps, il était allé trop loin." Un amoureux transi : "Je t'aimerai jusqu'à ce que les pierres fondent." Un écrivain en proie au doute et en butte aux médecins : "Ecrivain parce que malheureux, malheureux car écrivain. Je ne vois qu'une alternative : ou bien... ou mal." Un artiste peintre, barbouilleur de quelque chef-d'oeuvre inconnu : "C'est raté, il y a une femme là-dessous." Un musicien en quête du silence infini : "Je suis la signification même de l'oeuvre que j'écoute." Un moribond résigné : "Force m'est de supporter ma faiblesse congénitale." En fait, sous différents avatars, il s'agit toujours du même personnage, acharné - dans sa poursuite de l'oubli - à laisser, paradoxalement, une trace de son passage en ce très bas monde... Je ne vais pas bien, mais il faut que j'y aille est un livre de moraliste. Et, ici, le lyrisme de l'exactitude ("L'un des charmes du style est dans la précision des équivoques") va de pair avec un humour que l'on a qualifié de féroce.
Source : Seuil
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