Résumé :
Les critères du critique sont aujourd'hui fragiles. Le critique lui-même est-il un essayiste qui parle un langage technique ? Ou bien est-il un historien d'art qui s'occupe uniquement de trouver une place et un lieu précis pour les peintres dont il entreprend l'analyse ? Ou bien encore est-il une sorte de créateur opprimé, pour qui le peintre serait la source d'idées intarissables ? Tout bien pesé, au seuil de ces pages sur l'oeuvre de Goldkorn, je préfère qu'on parle humblement de la simple rencontre d'un écrivain et d'un peintre, autrement dit d'un monde de formes et d'un monde verbal. Mais là n'est qu'un des aspects du problème, qui subsiste tout entier.