Résumé : L'image du supplice est congénitale au théâtre. Des sacrifices aztèques aux jeux du cirque romain, en passant par l'homme crucifié, jusqu'aux procès staliniens, en passant par l'Inquisition et Sade, Jean Duvignaud nous dit que l'obsession du supplice est inséparable de l'histoire européenne. Le contraire du théâtre lui paraît être la fête. Le théâtre porte en lui la peste, brise l'ordonnancement des choses en jetant sur la scène criminels, hérétiques, fous, névrosés, devant lesquels les spectateurs sont des "voyeurs". Source : Casterman
N° de Collection : 15
Collection : Mutations. Orientations
Edité par Casterman
Paru dans cette collection en 1971
Genre : Théâtre
Toujours édité
147 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
14 | Structuralisme et Révolution culturelle | Pierre Daix 13 | L'art : Pour quoi faire ? | Michel Ragon 12 | Zen, l'autre versant | François-Albert Viallet 11 | Musique. Architecture | Iannis Xenakis 10 | Démence et mort du théâtre | René Giraudon 15
16 | La photographie et l'homme | Jean-A. Keim 17 | La pensée marxiste et la ville | Henri Lefebvre 18 | Art et communication | René Berger 19 | Musique. Sémantique. Société | Henri Pousseur 20 | Action culturelle, intégration et/ou subversion | Pierre Gaudibert |