Résumé : S'il écrit peu de poèmes, formellement parlant, Christian Bobin est sans doute l'un des écrivains contemporains qui sait au plus juste mettre en oeuvre l'injonction d'habiter poétiquement le monde, injonction proférée jadis par Hölderlin. Avec lui, pas de faux-semblants, aucun réflexe de litttérateur, mais un engagement de l'être dans le temps même de la vie, et une parole qui a pouvoir de viatique. Les textes rassemblés dans ce volume ont tous ce supplément d'âme et de lumière qui, non seulement fait escorte, mais invente des routes imprévues, des clairières inespérées, sans jamais occulter les épreuves, les alarmes ni les deuils. « Je suis né dans un monde qui commençait à ne plus vouloir entendre parler de la mort et qui est aujourd'hui parvenu à ses fins, sans comprendre qu'il s'est du coup condamné à ne plus entendre parler de la grâce », écrit Christian Bobin dans La Présence pure. Et cette grâce qu'il préserve au bord de la mort comme sur le visage de l'amour, il s'en fait le guetteur, le sourcier, et il a comme personne les mots pour l'éveiller. Source : Gallimard
N° de Collection : 439
Collection : Poésie
Edité par Gallimard
Paru dans cette collection en Janvier 2008
ISBN : 9782070349821
EAN : 9782070349821
Genre : Poésie
Prix éditeur : 7.80 €
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
438 | Haiku du XXe siècle. Le poème court japonais d'aujourd'hui | Collectif 437 | Les sonnets / Vénus et Adonis / Viol de Lucrèce | William Shakespeare 436 | La ballade du vieux marin et autres textes | Samuel Taylor Coleridge 435 | Car l'adieu, c'est la nuit | Emily Dickinson 434 | Mausolée | Hans Magnus Enzensberger 439
440 | Ode pour hâter la venue du printemps | Jean Ristat 441 | Et comme on disait le gabier | Alvaro Mutis 442 | Les mégères de la mer | Louis-René Des Forêts 456 | Lycophron | Pascal Quignard 457 | Le peu du monde / Je te salue jamais | Kiki Dimoula |