Résumé : «Jeudi 29 décembre 1966 Aujourd'hui, ces temps-ci, je ne suis probablement sain tout à fait ni de corps ni d'esprit. Je mesure quelque chose comme 1 mètre 75, je pèse à peu près 60 kilogs. Je suis fatigué, j'ai une crise de foie permanente par manque de sommeil et abus de la bière. Les soucis d'argent, et ceux de Mélissa, que je ressens, me pèsent. Je lis Les Pléiades de Gobineau, je trouve ça très agréable, je projette de l'adapter pour la télévision.» En 1966, à l'âge de vingt-quatre ans, Jean-Patrick Manchette commence à écrire son journal. Il le tiendra régulièrement jusqu'à sa disparition en 1995. Ce volume regroupe les quatre premiers cahiers couvrant la période déterminante du 29 décembre 1966 au 27 mars 1974 où Manchette décide de vivre de sa plume et y parvient au prix d'efforts sans cesse renouvelés. À la lecture de ces pages, qui nous installent d'emblée dans le secret de son atelier, ce sont les faces cachées du grand écrivain qui se révèlent peu à peu : le travailleur perpétuel, l'intellectuel subtil, le lecteur dévoré par la passion de la connaissance, même sous ses formes les plus impures. Totalement inédit jusqu'à ce jour, le journal de Jean-Patrick Manchette est un texte exceptionnel, non seulement par son ampleur mais par la férocité de son écriture. Source : Gallimard
N° de Collection : 5928
Collection : Folio
Edité par Gallimard
Paru dans cette collection en Avril 2015
ISBN : 9782070463077
EAN : 9782070463077
Genre : Mémoires & Correspondance
944 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
5927 | La première pierre | Pierre Jourde 5926 | Tendre est la nuit | Francis Scott Fitzgerald 5925 | Trilogiie de l'emprise Tome I : L'emprise | Marc Dugain 5924 | Le bataillon créole | Raphaël Confiant 5923 | La réclusion solitaire | Tahar Ben Jelloun 5928
5929 | Ce que murmurent les collines | Scholastique Mukasonga 5930 | Le Cricket Club des talibans | T.N. Murari 5931 | Les mille et une gaffes de l'ange Ariel Auvinen | Arto Paasilinna 5932 | Pour Ida Brown | Ricardo Piglia 5933 | Les Parisiens sont pires que vous ne le croyez | Louis-Bernard Robitaille |