Résumé : Le procès de la littérature est vieux comme la littérature, qui a l'âge de l'homme, c'est-à-dire n'est pas née de la dernière pluie. Un grand littérateur nommé Platon envoyait déjà les poètes se faire voir ailleurs que dans sa République. Un empereur de Chine fit brûler tous les livres pour crime d'inutilité. Depuis, les Pères de l'Eglise, Savonarole, Bossuet, Jdanov, Julien Benda, la Révolution culturelle chinoise, les technocrates, et les utilitaristes en général, ont conclu tour à tour que la littérature, cet utile inutile, était une cause perdue. La parole est à la défense. Source : Gallimard
N° de Collection : 161
Collection : Idées
Edité par Gallimard
Paru dans cette collection en 1968
Genre : Littérature
Toujours édité
192 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
160 | Etudes | Alain 159 | Oeuvres choisies | Louis-Antoine Saint-Just 158 | Trois présocratiques | Yves Battistini 157 | Lecture de Proust | Gaëtan Picon 156 | Biologie et structure | Henri Laborit 161
162 | La vie quotidienne dans le monde moderne | Henri Lefebvre 162 | La vie quotidienne dans le monde moderne | Henri Lefebvre 163 | La grande clarté du Moyen Age | Gustave Cohen 164 | Tribunal Russell Tome II | Inconnu 165 | La prochaine fois, le feu | James Baldwin |