Résumé : Enfant de la rue, le jeune Birahima a déjà perdu son père, lorsque sa mère cul-de-jatte meurt à son tour. Orphelin, Birahima part rejoindre sa tante Mahan, installée au Liberia. Se joint à lui Yacouba, un féticheur, marabout, escroc roublard qui « multiplie les billets » et attire souvent les catastrophes. En chemin, tous deux se heurtent aux guerres tribales qui font rage dans la région. Sans argent, Birahima cherche un travail et pour survivre se transforme bientôt en « small soldier », l'un de ces enfants-soldats qui écument l'Afrique, portent des kalachnikov et tuent sans sourciller. . Avec ses mots d'enfant et ceux des dictionnaires, Birahima raconte le chaos de ces conflits africains où les bandes de brigands et de pillards s'emparent d'un pays, de la terre comme des hommes, et se battent entre eux jusqu'à la destruction totale de l'un ou l'autre camp. Usant d'une langue qui parvient, de déformations en inventions drolatiques, à éviter le pathos, Ahmadou Kourouma nous plonge dans une fresque cruelle, où chacun subit l'épreuve de la violence : bonnes soeurs armées jusqu'aux dents, chefs de gangs et prédicateurs, enfants et femmes violées, prisonniers torturés, corps baignant dans leur sang et membres coupés... La folie meurtrière des guerres ethniques, sur fond de croyances irrationnelles et de religion, où les enfants ont perdu leur innocence. Source : Points, Seuil
N° de Collection : 940
Collection : Points
Edité par Seuil
Paru dans cette collection en Janvier 2002
ISBN : 2020525712
EAN : 9782020525718
Genre : Roman
Toujours édité
223 pages
Prix reçu pour ce livre
Numéro avant/après
939 | Le petit col des loups | Maryline Desbiolles 938 | L'homme aux sandales de caoutchouc | Kateb Yacine 937 | Le métier à tisser | Mohammed Dib 937 | Le métier à tisser | Mohammed Dib 936 | La traversée de la nuit | Geneviève De Gaulle Anthonioz 940
941 | Veuves au maquillage | Pierre Senges 942 | La dernière neige | Hubert Mingarelli 943 | Requiem pour une huître | Hubert Michel 944 | Morgane | Michel Rio 945 | L'oncle Petros et la conjoncture de Goldbach | Apostolos Doxiadis |